L’évolution humaine et l’importance du climat

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le Big Bang

Tout a commencé par le Big Bang. C’est à ce moment-là que l’hydrogène et l’hélium primitif ont été créés.

Puis ces gaz se sont formés en nuages avec une température qui augmentait et se sont condensés en un amas d’étoiles. Ces étoiles ont explosé en supernova.

La chaleur était tellement intense que l’hydrogène et l’hélium ont fusionné et créé d’autres éléments plus lourds comme le carbone, l’oxygène et le fer, puis l’or et l’uranium.

Ensuite le soleil a été créé puis la Voie lactée.

Et la terre est apparue formée à partir d’une étoile qui était une boule de feu qui s’est réparti dans l’espace en regroupant certains éléments qui se sont agrégés les uns aux autres au point de former 8 planètes flanquées de leur lune d’astéroïdes et de comètes.

Puis la terre s’est refroidie. Sa croûte superficielle a durci pour former les continents. La vapeur s’est condensée et la pluie du ciel a formé les océans.

C’est ce qu’on appelle « la soupe primordiale » riche en molécules carbonées. C’est une théorie que l’on retrouve dans beaucoup de mythologies.

C’est la teneur en uranium et en plomb des roches qui permet aux géologues d’estimer leur âge.

Puis on a considéré que cette « soupe primordiale » était peut-être plutôt « une tartine » c’est-à-dire un assemblage de briques élémentaires du vivant qui s’est produit au fil des ans.

 

En Philosophie…

Plusieurs théories se sont succédé pour tenter d’expliquer le vivant. Aujourd’hui, la biologie est une connaissance du vivant et non plus une étude de la vie.

En philosophie, on dit qu’est vivant tout organisme c’est-à-dire tout système d’éléments interdépendants capable de se nourrir, de se développer, de se reproduire, de se réparer.

Mais la question à se poser c’est : « est-ce que le vivant c’est la même chose que la vie ?

Pendant des millénaires, s’occuper de la vie, c’était s’occuper de la santé comme le faisait la médecine. Aristote écrit une première histoire universelle naturelle. Ses observations et ses descriptions jettent les bases de la zoologie et de la botanique. Il classe rigoureusement, propose une échelle des êtres sur lesquelles il regroupe les semblables : c’est la première systématisation.

Au 17e siècle, l’invention du microscope révolutionne le domaine naissant de la biologie. C’est à cette époque qu’on choisit le mot, cellule, pour désigner l’unité de base des êtres vivants.                  

 

Origine du vivant

Le vivant a commencé par des molécules autocatalytiques qui possédaient déjà un ARN contenant des usines chimiques, protégées par des membranes lipidiques, au sein desquelles les protéines peuvent évoluer sans se décomposer. Et qui se détache de leur surface pour coloniser les mers.

C’est alors grâce à la photosynthèse (les cellules puisant grâce à la lumière du soleil, de l’énergie à partir de la nourriture la plus simple : le dioxyde de carbone) que ces cellules ont pu se reproduire parce qu’elles avaient de quoi se nourrir.

C’est ainsi que les algues bleues se sont répandues dans l’océan. En se multipliant, elles ont libéré de l’oxygène qui est passé dans l’atmosphère.

L’oxygène fait rouiller le fer et contribue à former une couche d’ozone dans la haute atmosphère qui filtre les rayons cosmiques.

Mais cet oxygène a créé la mort de nombreux organismes incapables de respirer : c’est ce qu’on a appelé la grande oxydation ou crise de l’oxygène.

Il s’en est suivi que de nouveaux organismes sont apparus : les aérobies qui vivent en milieu oxygéné.

N’oublions pas que le premier oxygène provient des plantes puisqu’elles se nourrissent de gaz carbonique et qu’elles rejettent de l’oxygène : elles permettent donc de maintenir le contenu d’oxygène dans l’air.

Aujourd’hui le plancton des océans produit la moitié de l’oxygène de l’atmosphère !

 

En Philosophie…

À ce propos, pour le professeur Jacques Monod, prix Nobel en 1965, la vie selon les lois du calcul des probabilités avait une chance infime de se produire. C’est un événement unique dû au hasard, c’est-à-dire imprévisible, sans loi.

Il cite, dans un livre devenu classique « le hasard et la nécessité », le philosophe matérialiste Démocrite : « tout ce qui existe est le fruit du hasard et de la nécessité ». Il ajoute : « le hasard est dans la structure de l’ADN, la nécessité et dans la sélection ».

Il ajoute que si la vie est le fruit du hasard, à partir du moment où elle émerge ce qui va en découler est nécessaire, c’est-à-dire soumis à des lois.

Démocrite contemporain de Platon et de Socrate a fondé l’atomisme. Il est l’un des penseurs présocratiques à interroger le monde rationnellement, en cherchant des réponses hors du mythe, dans le « logos » discours logique.

Il tient les atomes et le vide comme pour les véritables causes de l’existence. Ils sont les seuls à exister réellement le vide permet le mouvement dans lequel se meuvent les atomes a Tom en grec signifie insécable c’est la rencontre fortuite d’atomes dans le vide qui crée les corps et les mondes tout est donc un agrégat d’atomes soumis à la colza alité mécanique et motrice, « au hasard et à la nécessité ».

 

Apparition du vivant

Il y a environ 2 milliards d’années, les cellules végétales et animales se sont regroupées en colonies. Ce sont les premiers organismes multicellulaires qui possèdent des cellules qui se sont spécialisées : en nutrition, en digestion, en vision, en coordination ou en reproduction.

Peu à peu, le monde s’est ainsi peuplé de ver de terre ou de méduse, mais qui possède un cerveau.

 

Remarque : dès le départ, la stratégie la plus efficace pour survivre est la coopération. Les chaînes d’acide nucléique coopèrent pour créer des chromosomes capables de stocker les informations nécessaires au développement d’une cellule visant vivante. Les mitochondries possèdent leur propre capital génétique. Elles seraient issues de la coopération de bactéries primitives, une ayant incorporé l’autre.

 

Survivre : la lutte pour la nourriture

À l’âge glaciaire — qui a commencé au cambrien — des montagnes se sont formées ainsi que des glaciers qui ont emporté l’eau. Cela a entrainé une lutte pour la nourriture et de nouveaux espaces où s’étendre sur la terre.  

Mais les risques étaient grands. Alors, les animaux, pour se protéger, ont développé des sortes d’armures comme les coquilles des coquillages.

Puis, la glace s’est mise à fondre et les mers ont envahi les plaines. Tous les habitants des mers possédaient des coquilles. Celles-ci furent peu à peu remplacées par une sorte de corde rigide qui entoure son air central qu’on appelle « le notochorde » moins encombrante qu’une carapace. Cette corde se compléta par de flexible d’unités cartilagineuses destinées à protéger le système nerveux central.

C’est ainsi que les poissons sont dotés de cerveaux, de colonnes vertébrales, de côtes, de crânes, d’écailles et de mâchoire qui leur ont permis de survivre puisque le but de la base de la vie humaine c’est de chercher la nourriture pour survivre tout simplement.

 

En Philosophie…

Pour Charles Darwin, biologiste et naturaliste anglais, l’évolution est un processus qui a mené à l’apparition et à la transformation des espèces vivantes sur terre. Toutes les espèces actuelles ont la même origine. Il fut le premier à émettre la théorie selon laquelle l’homme descendait du singe.

Il explique dans « De l’origine des espèces aux moyens de la sélection naturelle » écrit en 1859, que les individus les plus adaptés pour survivre et se reproduire transmettre leurs caractéristiques à leur descendance. L’espèce initiale se transforme peu à peu en une nouvelle espèce.

La lutte pour la nourriture et la survie de l’espèce

Et donc la lutte pour la survie c’est-à-dire pour la recherche de nourriture, est devenue tellement intense sous l’eau que les êtres vivants que la terre devient attrayante.

Les plantes ont commencé à montrer la voie : des algues se sont répandues sur les plages et, en se décomposant, ont accumulé une couche de sol fertile qui a permis à de nouvelles générations de prendre de continuer à grandir.

Les insectes sont alors apparus en premier, scorpions, mille pattes… bientôt suivit par les poissons qui rampait à la recherche de nourriture, mais qui avait du mal à respirer et qui ne s’éloignaient pas trop de de la berge.

Les nageoires de es poissons se sont progressivement transformées en pattes ce qui permettait d’aller beaucoup plus vite sur la terre et aussi pour regagner la mer. Leurs vessies qui permettaient leur flottabilité s’est transformées en poumons. Pour réguler leur température corporelle certains se dotèrent de voiles dorsales, sorte de panneaux solaires qui emmagasinaient de l’énergie, mais qui n’était pas pratiques en cas de vent puisqu’elles se transformaient en voile et leur faisaient perdre l’équilibre.

Aussi, pour réguler leur chaleur de manière interne, ils se sont mis a manger davantage et à grossir, développant dans le même temps des dents capables de broyer de façon à accélérer la digestion.

Les animaux se sont alors mis à grossir. On a vu apparaître les poils, au niveau de la moustache tout d’abord puis de l’ensemble du corps ensuite.

Les dinosaures sont apparus au jurassique : une branche a évolué en oiseaux, l’autre les carnivores devenaient de plus en plus gros.

 

La dérive des continents

Avant la dérive des continents, tous les continents étaient au départ, collés ensemble. Il y a 200 millions d’années, l’Amérique du Sud s’est séparée de l’Afrique et a commencé à s’en éloigner. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord se déplace vers l’ouest et la Californie va dans le sens opposé.

Au crétacé, la végétation ressemble à la nôtre avec l’apparition des arbres feuilles et des herbes, certaines plantes ont développé des fleurs qui attirent les abeilles qui pollinisent les fleurs. On voit aussi quelques oiseaux.

 

Un astéroïde géant remet tout en cause

Il y a 65 millions d’années, le monde se refroidit brutalement. Un astéroïde géant s’est écrasé sur terre et a projeté dans l’atmosphère suffisamment de poussière pour refroidir considérablement le climat pendant des années.

Dans les océans, les populations entières de planctons périssent déclenchant une catastrophe écologique.

Rappelons que le plancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire.

Aussi sa disparition a entrainé la disparition en chaîne de nombreux poissons et crustacés ainsi que tous les reptiles.

Sur terre la dévastation est aussi importante : les animaux ont souffert de la faim puisque, il n’y a plus de végétaux à déguster.

Les dinosaures sous-alimentés pondent des œufs aux coquilles trop fines pour que les embryons récupéraient suffisamment de calcium pour développer leurs os et leurs. Ils sont trop faibles pour éclore.

C’est ainsi que, après 180 millions d’années d’existence, les dinosaures disparaissent de la surface de la Terre…

Au grand plaisir des petits mammifères.

En effet, seuls les gros dinosaures disparaissent, mais les petits pour survivre se voient pousser des ailes qui servent à ratisser la terre ou à éloigner les intrus avant de servir à voler.

De leur côté, les petits mammifères sortent de l’ombre et en profitent pour occuper la place laissée vacante par les dinosaures. Certains se dirigent vers les plaines, d’autres chassent les insectes dans les airs et d’autres prennent goût aux poissons en s’essayant à la nage.

Tandis que nos ancêtres, les primates restent simplement dans les arbres là où ils ont toujours vécu.

Sur le sol, les animaux se mangent les uns les autres pour survivre. Ceux qui survivent sont les espèces les plus rapides : les premiers chevaux, les cochons, les antilopes et les petits rhinocéros.

Les baleines plus grosses que n’importe quel dinosaure et dotées des plus gros cerveaux et les dauphins contemporains apparaissent dans les mers au Miocène.

Puis arrivent le mammouth et le marsupiaux (kangourou) qui a disparu sauf en Australie. Puis l’opossum qui survit grâce à sa lâcheté.

 

La naissance de l’homme

Pendant ce temps, les primates continuent de vivre, comme à l’époque des dinosaures. À l’époque, ils ressemblent à des écureuils. Ils possèdent des ongles et non des griffes ce qui les force à s’agripper aux branches. Ils se nourrissent d’insectes donc comme beaucoup de chasseurs ils ont développé une vision stéréoscopique leurs 2 yeux regardants devant eux dans la même direction.

Les premiers singes possèdent des bras plus courts et de longues jambes comme les autres animaux. Puis comme ils ont découvert le balancement d’une branche à l’autre pour se déplacer, ça a débouché à un allongement des bras et des jambes et des pouces plus courts.

Jusqu’à la naissance, il y a 7 millions d’années le premier représentant connut de la lignée humaine : Toumaî.

Au Pliocène, les jungles du miocène ont reculé laissant place à de vastes plaines recouvertes de troupeaux d’antilopes, de chevaux à 3 doigts, de chameaux, de girafes, de rhinocéros, les tigres à dent de sable, les loups, les chiens, les ours et les hyènes.

C’est l’apogée de l’âge des mammifères.

La savane empiète de plus en plus sur la forêt leur habitat naturel oblige certains primates a quitté les arbres.

Un groupe de singes envahit les plaines avant d’évoluer en babouin. Parmi les grands singes, seule une petite minorité s’est aventurée dans les steppes, les autres restaient dans les forêts.

À la fin de cette époque, certains primates se sont mis à marcher sur 2 jambes de façon permanente et se sont plus ou moins adaptés à la vie au sol.

L’âge de l’humanité vient de commencer.

 

En Philosophie…

Tout cela illustre bien, cette phrase de Démocrite : « le monde est un théâtre, la vie une comédie : tu entres, tu vois, tu sors ».

 

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